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Historiques
La série « Historiques », dirigée par Edmond Dziembowski, a vu le jour en 1986 à l’initiative de Claude-Isabelle Brelot. Son ambition est de mettre à disposition des spécialistes et des curieux des publications historiques de haut niveau scientifique sur les périodes médiévale, moderne et contemporaine, pour éclairer leur dimension sociale, économique, intellectuelle, politique ou religieuse en fonction des priorités de recherche du laboratoire. Cette série, à la fois généraliste et ancrée dans le territoire, a réuni la série patrimoniale Histoire (1954-1978) et les « Cahiers d’Études comtoises » (71 numéros de 1960 à 2010) créés par Claude Fohlen et menés à bien par François Lassus, sous l’autorité de l’Institut d’Études comtoises et jurassiennes qu’Edmond Préclin fonda après la Seconde Guerre mondiale. La série « Bicentenaire de la Révolution française » (1784-1997) a collaboré avec l’IECJ pour 4 numéros.
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L'introduction de la vénalité des offices en Franche-Comté
Maurice GRESSET – 1989
La vénalité des offices, la vente des fonctions publiques entre particuliers et par l'Etat aux particuliers, est un phénomène mondial que l'on retrouve dans tous les Etats à un certain degré de leur évolution... C'est en France que la vénalité des offices 'est devenue un système, qui connote une société et un Etat. » (R. Mousnier) Comment auraient pu évoluer les institutions d'Ancien Régime sans la vénalité ? Aux XVIe et XVIIe siècles, la Franche-Comté en offre un exemple. Plus que le désir d'aligner sur le reste, du royaume la province conquise en 1674, la détresse financière en 1692 amène Louis XIV à introduire la vénalité des offices en Franche-Comté. Multiplication des charges coûteuses, révocation d'anciens titulaires, arrivée de non-comtois, troubles dans l'exercice de la justice : les' conséquences immédiates sont nombreuses, moins dangereuses cependant que les conséquences lointaines, notamment la création d'un corps de « fonctionnaires » inamovibles et indépendants dont l'esprit de caste aboutit à la déstabilisation de l'Etat et s'avère l'une des causes de la Révolution de 1789.
12.00 € -
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Jean-François Murion (1756-1839) : Le paillard septuagénaire
Jean-François MUIRON – François LASSUS (éd.) – 1988
Jean-François MUIRON a été, successivement, ouvrier ferblantier, épicier, militant révolutionnaire de 1789, archiviste du département du Doubs (en 1790), chef de bureau à la sous-préfecture de Besançon (jusqu'en 1815), enfin retraité oisif. Ne marchant qu'avec l'aide de béquilles depuis l'âge de vingt-sept ans, il est marié avec une épouse qui devient aveugle vers 1820 ; leur fils ainé-Just Muiron, le disciple de Charles Fourier- est sourd, le cadet est « soudard »… C'est une vie de famille mouvementée qui est rapportée dans deux carnets manuscrits retrouvés il y a peu chez un brocanteur. Jean-François Muiron y consigne, le plus souvent en chansons gaies ou amères, des notes sur sa vie intime, personnelle et familiale, marquée par des scènes de ménage inévitables dans un milieu aussi perturbé. Veuf bâtard après vingt trois ans de mariage, Jean-François Muiron consigne aussi dans ses carnets ses aventures galantes : c'est pour le premier tiers du XIXe siècle, un tableau de la prostitution dans une ville de province que dresse le septuagénaire paillard.
15.00 € -
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