Expansions, Ruptures et Continuité de l’Idée Européenne III

Expansions, Ruptures et Continuité de l’Idée Européenne III

Daniel MINARY (dir.)

1997 – ISBN : 978-2-251-60641-5 – 204 pages – format : 15x21 cm

Collection : Annales littéraires

Série : Recherches interdisciplinaires et transculturelles

Ex Série : Littérature et Histoire des Pays de Langues européennes, n° 50

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Résumé

Ce volume, de la série consacrée par le Laboratoire Littérature et Histoire des pays de langues européennes (Université de Franche-Comté) aux cheminements de l'idée européenne en Europe occidentale, présente de nouvelles options européennes à plus ou moins grande portée, mais qui ont cette fois pour motivation commune des phénomènes et tel ou tel esprit de rupture concernant la période contemporaine et qui s'inscrivent ici dans trois dimensions. D'une part interviennent des flux d'opposition politique ou culturelle qui ont trouvé à s'alimenter au fil de leurs méandres dans des paysages de connivences en Europe. Les références européennes ont ainsi constitué, au cours de la première moitié du dix-neuvième siècle, un appui solide pour les instigateurs de la contestation en Autriche contre le joug du système réactionnaire de Metternich, — et en Espagne qui passe alors de l'absolutisme éclairé de Charles III à la révolution de Cadix; puis au début du vingtième siècle avec l'itinéraire révolutionnaire de la Lithuanienne Emma Goldmann et avec l'anticonformisme du peintre E. L. Kirchner, chef de file du courant expressionniste "Die Brücke" . D'autre part c'est une rupture par excellence, celle de la guerre, qui mobilise, en réaction, la conscience et la pratique européennes au vingtième siècle. En témoignent : Harry Graf Keller avec son projet utopique de Société des Nations après la première guerre mondiale; les intellectuels allemands après 1945; Wilhelm Hausenstein, acquis à la cause de l'Europe humaniste et chrétienne dans le sillage du premier chancelier fédéral Konrad Adenauer. Enfin c'est l'horizon européen qui, dans la première moitié du vingtième siècle, se profile lui-même comme ligne de rupture entre un état d'enfermement, voire de péril, et la possibilité d'un nouveau départ ainsi que le ressentent les écrivains suisses germanophones ou encore Rudolf Pannwitz faisant le procès de la modernité.

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Daniel MINARY (dir.)
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