Publier

Les auteurs, en dehors de cas spécifiques comme ceux écrivant directement en LateX, interviennent le moins possible sur la mise en forme, qu’il faudra de toute façon totalement défaire pour la PAO.

Taper le corpus au kilomètre (à la suite), sans mise en forme manuelle autre que la mise en italique ou en gras (pas de soulignement), identifier les titres (styles de titre ou numéros), indiquer les citations longues (> 3 lignes) en passant une ligne avant et après (ou par un retrait) / courtes entre guillemets français dans le texte, ne pas insérer des tabulations ou des espaces inutiles, travailler en affichant les marques de paragraphe, ne surtout pas mettre en forme les tableaux, séparer les fichiers images du texte, ne pas mettre d'images dans le texte (mais les numéroter au fil du texte à l’endroit où leur mention est faite avec renvoi à leur emplacement d’insertion), etc.

Tout projet éditorial doit faire l’objet d’une présentation par un des directeurs de série ou de collection et d’une double expertise extérieure à l’université de Franche-Comté. Les deux rapports d’expertise anonymés doivent être remis aux Presses dans les 2-3 mois pour être étudiés par le comité éditorial de la collection concernée.

Sur la base de ces rapports, les directeurs de collection des PUFC informent l’auteur du sort réservé à leur manuscrit : Accepté avec demande de corrections mineures / Accepté moyennant modifications substantielles / Refusé avec proposition de refonte du texte/ Refusé définitivement.

Une fois le texte modifié par l’auteur selon les indications reçues, puis validé par le directeur de la collection, il est transmis au personnel chargé de la mise en pages.

Le travail doit être remis sous forme de tapuscrit et de support informatique (au format texte, sauf exceptions), en accord avec le responsable de la PAO et du suivi éditorial de l’ouvrage aux Presses universitaires de Franche-Comté.

L’auteur doit veiller à la qualité de reproduction des images ou des graphiques, tableaux, etc. Il faut fournir aux PUFC les fichiers sources séparés de l’ensemble des illustrations de l’ouvrage :

• pour les images, un fichier TIFF (ou à défaut JPEG) d’une définition de 300 à 600 dpi selon le format de l’image (300 dpi pour une largeur de 15 cm) et l’indication complète de leurs sources (organisme détenteur, auteur du cliché, date, copyright, etc.) ;
• le fichier .xls de chaque graphique ;
• pour les cartes, croquis ou documents réalisés sur Adobe Illustrator ou Photoshop, les fichiers .ai ou .psd.

Une fois le BAT (bon-à-tirer) auteur remis, l’auteur ne doit plus prendre contact avec le/la responsable de sa PAO – sauf demande de précision de ce dernier.

L’auteur reçoit ensuite un exemplaire des premières épreuves (en principe sur papier), sur lequel il doit reporter lisiblement ses corrections de forme (et non plus de fond, sauf exceptions). Ces modifications seront ensuite intégrées définitivement dans le fichier par la personne chargée de la PAO.

Il va de soi pour la réutilisation de textes déjà publiés.

En cas d’utilisation de reproductions d’illustrations, photos, etc., ou de tout document extrait d’ouvrages publiés par un autre éditeur, l’auteur doit en informer les Presses et être en mesure de communiquer aux Presses :

• soit les autorisations de reproduction en sa possession ;
• soit une copie des documents reproduits avec les références précises de l’origine du document et de l’éditeur détenteur des droits pour que les Presses sollicitent les autorisations nécessaires et soient informées des droits éventuels à verser.

Veiller à ne pas confondre le droit de l’auteur de l’œuvre initiale et celui de l’auteur de l’image, ni à confondre droit de citation et droit de publication sur un support imprimé ou électronique.

Les laboratoires de recherche participent aux frais d’édition sous la forme de financement (total ou partiel) et/ou de subventions négociées par l’auteur. Ce financement peut être évalué sur la base d’un prédevis demandé par les Presses à un imprimeur suivant les indications transmises par l’auteur (nombre de pages de l’ouvrage, format, présence d’illustrations couleur…). Le financement devra prendre en compte les droits éventuels de reproduction de documents, extraits, images, etc., utilisés dans l’ouvrage.

La mise en pages de l’ouvrage est effectuée par les Presses en concertation avec l’auteur au format défini, soit par l’auteur, soit par la collection. L’imprimeur est choisi par les Presses selon les règles régies par la comptabilité publique de l’université de Franche-Comté. La diffusion et la distribution des ouvrages des Presses sont assurées pour l’essentiel par le diffuseur-distributeur FMSH-Diffusion. Le service de diffusion des PUFC définit avec l’auteur les meilleures manières d’améliorer la diffusion de l’ouvrage (mailings ciblés dans une communauté scientifique, envois pour services de presse et comptes rendus, événements, entretiens, etc.)

Pour un ouvrage de complexité moyenne, il faut compter environ trois mois entre le début du travail de mise en page aux Presses et la sortie de l’ouvrage de l’imprimerie. Mais le planning des publications est souvent très chargé.

L’imprimeur envoie aux PUFC un premier jeu d’épreuves d’impression, que le directeur de la collection doit valider. Le cas échéant, le BAT peut être renvoyé à l’imprimeur pour en améliorer la qualité. L’impression des exemplaires est réalisée à partir du BAT définitif.

Le dépôt légal qui protège la propriété intellectuelle de l’auteur est effectué directement par les Presses. Un contrat d’auteur est obligatoirement établi entre l’éditeur et l’auteur (ou avec des avenants en cas d’ouvrage collectif). En général, les droits d’auteur sont versés sous forme de mise à disposition d’un certain nombre d’exemplaires précisée dans le contrat.