- Résumé
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Le meilleur service que l'on puisse rendre à la démocratie actuelle n'est pas de la vénérer comme une idole émergeant de la catastrophe "totalitaire". Il est de s'interroger sur la distance, voire l'écart structural, qui sépare son concept de sa réalisation.
Cette réalité est celle de la désappropriation politique reproduite par les mécanismes de la "représentation", faisant réseau avec la désappropriation économique et sociale qui ne cesse de soumettre le travail aux processus de concentration du capital et de rationalisation.
Quelle chance alors donner au processus démocratique au sein même de la nouvelle phase historique qui, loin d'être celle d'une introuvable révolution démocratique, après l'échec sans gloire des communismes soviétiques, se caractérise comme époque d'une désémancipation massive ? Quelle vie attend la démocratie moderne, si elle ne brise pas le cercle de la désémancipation qui la vide de substance ?
La survie ne pourra-t-elle enfin être dépassée que par un "plus" de vie, un "plus" d'actes et de pratiques démocratiques, à la base, remettant en cause la séparation actuelle de l'économique et du politique ? Telles sont les questions qui, comme un fil rouge, parcourent ce volume. - Sommaire
- Auteur(s)
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André TOSEL (dir.)
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