- Résumé
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Jean-François MUIRON a été, successivement, ouvrier ferblantier, épicier, militant révolutionnaire de 1789, archiviste du département du Doubs (en 1790), chef de bureau à la sous-préfecture de Besançon (jusqu'en 1815), enfin retraité oisif. Ne marchant qu'avec l'aide de béquilles depuis l'âge de vingt-sept ans, il est marié avec une épouse qui devient aveugle vers 1820 ; leur fils ainé-Just Muiron, le disciple de Charles Fourier- est sourd, le cadet est « soudard »… C'est une vie de famille mouvementée qui est rapportée dans deux carnets manuscrits retrouvés il y a peu chez un brocanteur. Jean-François Muiron y consigne, le plus souvent en chansons gaies ou amères, des notes sur sa vie intime, personnelle et familiale, marquée par des scènes de ménage inévitables dans un milieu aussi perturbé. Veuf bâtard après vingt trois ans de mariage, Jean-François Muiron consigne aussi dans ses carnets ses aventures galantes : c'est pour le premier tiers du XIXe siècle, un tableau de la prostitution dans une ville de province que dresse le septuagénaire paillard.
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Jean-François MUIRONFrançois LASSUS (éd.)
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