Faits de sociologie

Directeur : Frédéric MOULÈNE

Créée en 2017 par Frédéric Moulène, la série « Faits de sociologie » a pris la suite des « Cahiers du CREHU » dirigés par Yvette Marin (1993-2001) et spécifiquement centrés sur les problématiques socio-urbaines, tout en absorbant la série « Sciences sociales en image  » (2002). L’ambition de cette série est de donner aux sociologues un espace de publication tourné vers les nouveaux objets d’étude de la discipline, l’innovation théorique et méthodologique ainsi que les analyses critiques des discours souvent convenus sur les évolutions sociales. Elle accueille volontiers les travaux occasionnant des rencontres entre sociologues et chercheurs d’autres sciences sociales, les encourageant à se saisir conjointement de questions qui les traversent et les dépassent. Parce que la sociologie s’est toujours inquiétée des menaces qui pèsent sur la place des individus et de leurs groupes d’appartenance dans des sociétés modernes mais souvent en crise et en quête de sens, la série entend proposer des pistes d’action face aux grands problèmes du XXIe siècle.

  1. Frontières

    Frontières

    Olivier THÉVENIN – Sophie CHEVALIER – 2003

    Cet ouvrage publié à l'occasion des deuxièmes rencontres cinématographiques de Besançon, permet de débuter réellement une série intitulée « Sciences sociales et images », qui est consacrée à l'image filmique et photographique au sein des sciences sociales dans ses rapports avec d'autres modes de narration du réel. Le thème de « Frontières » est décliné par différents auteurs selon des thématiques liées à leur approche disciplinaire.

    6.00 €
  2. Les utopies de la ville

    Les utopies de la ville

    Yvette MARIN – 2001

    La ville est ici saisie par des théoriciens en sciences sociales, en arts plastiques, en littérature ainsi que par des praticiens de la ville, paysagistes, architectes ou urbanistes.
    44.21 €
  3. Tensions et conflits autour des chemins de fer britanniques au XXe siècle

    Tensions et conflits autour des chemins de fer britanniques au XXe siècle

    Marc NUSSBAUMER – 2000

    L'histoire des chemins de fer britanniques au 20e siècle est caractérisé par le déclin d'un mode de transport qui fur l'un des symboles de l'Empire victorien. L'âge d'or du train est révolu malgré l'effort de quelques passionnés du rail qui tentent de faire revivre un page de ce passé glorieux. Ni le regroupement des nombreuses compagnies en 1923, ni la nationalisation de 1948 n'ont réussi à redorer le blason du transport ferroviaire au moment où la concurrence routière s'accélère. Sous l'impulsion de la politique des conservateurs, les plans de restructurations se succèdent. Dès son arrivée au pouvoir, Margaret Thatcher parachève le programme de suppressions des lignes et de fermetures de gares qui avait débuté dans les années soixante sous l'autorité de Ruchard Beeching. A partir de 1994, dans le cadre de la privatisation, on assiste à l'éclatement de British Railways. Les deux principales victimes du processus de désintégration sont les cheminots et les usagers du rail. Les premiers, dont les effectifs sont en baisse constante, sot dirigés selon de nouvelles techniques de management. Le changement de la culture d'entreprise met leur identité à rude épreuve. Désorientés, manipulés, ils compensent leur frustration en adoptant des comportements qui sont en contradiction avec leur personnalité. Les seconds font contre mauvaise fortune bon cœur en voyageant dans des conditions précaires. Les syndicats des cheminots, dont l'émergence fut longue à se dessiner, connaissent leur apogée en début de siècle. A la veille de la privatisation, après les nombreux coups bas de leurs « amis » travaillistes et surtout les lois antisyndicales des conservateurs, leurs luttes restent vaines. Quant aux usagers, timidement défendus par un comité de défense au service du gouvernement, leurs actions au parlement sont tout aussi infructueuses. L'État, pressé par le lobby routier, s'est progressivement désengagé vis-à-vis des chemins de fer. En réduisant leurs subsides, les gouvernements conservateurs ont freiné la modernisation du réseau. La privatisation de British Railways en 1994 est dictée par le dogmatisme des tories plutôt que par des impératifs économiques. L'image négative du rail, soigneusement entretenue par les dirigeants du pays est en contradiction avec les atouts écologiques offerts par le train. La Commission de Bruxelles souhaite la relance de l'industrie ferroviaire ; cependant la Grande-Bretagne, dirigée par des « euro-sceptiques » risque fort de pas y participer.

    27.00 €
  4. Ville et Immigration

    Ville et Immigration

    Yvette MARIN (dir.) – 1998

    Cet ouvrage porte diverses interrogations sur un problème actuel, celui du clivage entre Ville et État-Nation, sur la moindre emprise de ce dernier et la réalité de la construction européenne. Le thème fur d'ailleurs traité au niveau de l'Europe, avec de questions relatives à l'espace public, mais également à l'espace privé et aux relations d'altérité. On y trouve une étude comparée de différentes villes d'Europe, sous différents angles, aussi bien psychologique qu'architectural, en faisant quelques détours par la Grèce Antique les États-Unis et l'Algérie, afin d'apprécier comment les problèmes d'immigration s'y est posé à différentes époques.

    27.00 €
  5. Citoyenneté et communauté

    Citoyenneté et communauté

    Yvette MARIN (dir.) – 1998

    Cet ouvrage est le résultat de plusieurs journées-débats organisées en 1995-96 par le CREHU autour des thèmes conjoints de citoyenneté et de communauté.
    Faut-il considérer tout citoyen comme membre d'une communauté ou comme membre de la communauté ? La différence, imperceptible dans le discours, est pourtant de taille, puisqu'elle sous-tend le déchirement des quartiers et donc de l'homogénéité des villes. Chaque quartier en difficulté pose problème au reste du territoire, car le quartier est avant tout un bout de territoire. Lorsque le travail disparaît, le risque de rupture du lien social est élevé. Comment le prévenir, ou le guérir ?

    18.29 €
  6. L'espace urbain européen

    L'espace urbain européen

    Yvette MARIN (dir.) – 1996

    Le « problème du centre-ville » est le casse-tête favori des élus de tous bords, et de leurs lamentations pourrait surgir un chœur antique qui se chanterait en espagnol, en français, en anglais, en hongrois, en italien… Car là, aussi bien qu' ailleurs, le « problème » est criant et crucial. Ainsi, partout en Europe, des décisions administratives interviennent au jour le jour et s'ajoutent les unes aux autres en réparant ici ce qui est en train de se déchirer là-bas. Au cours des journées de travail du CREHU, plusieurs « regards » ont été mis en présence, pour tenter d'abord de dénouer l'écheveau avant de se pencher sur les mécanismes qui dérégulent les centre-villes en puisant nos exemples aussi bien dans l'Antiquité qu'au XXesiècle, pour ensuite avancer timidement des solutions, car toute recherche, qui d'expérience connaît les dangers du « Yaquà », impose l'humilité. C'est pourquoi, au milieu des voix des chercheurs, s'interposent ici celles des praticiens du « terrain ». À travers les articles de cet ouvrage traitant de l'Espagne, de la France, de la Grande-Bretagne, de la Hongrie, de l'Italie, divers problèmes sont évoqués qui affectent les centre-villes : problèmes créés par le retard économique, problèmes de nouvelles populations immigrées qui se livrent à des guerres de clans et de territoires, problèmes posés par l'appropriation d'espaces publics. Pour ne pas plonger le lecteur dans le marasme d'un mal profond, des solutions non pas potentielles, mais réelles, déjà expérimentées sont évoquées, comme celles proposées par des architectes qui ont travaillé sur la réhabilitation des quartiers déchus, ou celles tentées par le député-chercheur universitaire d'un quartier difficile de Budapest, ou encore par des représentants de la DDE de Perpignan, ville qui doit faire face à l'afflux constant d'une population de « migrants », ces nouveaux vagabonds sans abri, attirés par le climat favorable du Sud de la France, qui « vivent » de trois sous jetés dans une soucoupe.

    15.00 €
  7. Ville réelle, ville rêvée

    Ville réelle, ville rêvée

    COLLECTIF – 1995

    La ville est le témoignage privilégié d'une civilisation. Elle reflète dans ses formes, ses murs, ses lieux de passage et de rencontres, ses bancs publics, ses magasins, ses théâtres, toute l'activité de l'homme, toute son inventivité aussi. Repliée sur elle-même au Moyen ge, ouverte sur le cosmos à la Renaissance, hypertrophiée dans nos sociétés industrielles à partir du 19e siècle, elle porte les marques visibles du passage des siècles.

    15.00 €
  8. Cités ou citadelles ?

    Cités ou citadelles ?

    COLLECTIF – 1995

    La ville vivante, vibrante, stridente, odorante, a inspiré nombre d'auteurs, de « cette hideuse citadelle » de Charles Dickens à « la vieille putain » de John Dos Passos en passant par « la cité de l'acier » de Jules Verne. Chacun à sa manière, spirituelle, colorée ou explosive, a voulu traduire la fascination qu'a toujours exercée la Cité sur l'homme. Mais les romans reflètent une réalité : celle de la ville industrielle qui explose sous la poussée démographique et ne sait comment abriter ses ouvriers, pour finalement inventer le logement philanthropique puis les HLM, celle de la ville bourgeoise qui veut conserver ses privilèges et divise la ville en quartiers. Car si la ville pose, certes, une question d'esthétique, elle est avant tout une mosaïque d'identités et de territoires. D'où ses contrastes, sa beauté et sa laideur, l'attirance et la répulsion qu'elle nous inspire, nous, ses soupirants et ses victimes… D'où, aussi, certains de ses problèmes…

    15.00 €
  9. Les maux dans la ville

    Les maux dans la ville

    COLLECTIF – 1994

    Ce qui fit peu à peu changer les mentalités du siècle dernier, lorsqu'on était persuadé que la pauvreté était due à quelque vice profondément ancré, et reproduit par hérédité, fut le constat amer que les microbes ignoraient à la fois les frontières et les bonnes manières. On s'intéressa alors à l'hygiène des villes et à la santé de tous. Après un siècle d'effort en matière d'urbanisme « sain » et d'hygiène sociale, qu'en est-il aujourd'hui ? La liste des « maux » figurant dans ce numéro est longue.

    7.50 €
  10. La ville est-elle un fléau ?

    La ville est-elle un fléau ?

    Yvette MARIN (éd.) – 1994

    Cette question fut posée par le CREHU (Centre de Recherches sur l'Environnement Humain et Urbain) à plusieurs universitaires et spécialistes de la ville, lors du Colloque International qui les réunit à l'Université de Franche-Comté en juin 1992.

    14.00 €