- Résumé
-
« La vie se partage la nuit dans le déchirement » De ces mots douloureux de Miriam Silesu, l'oeuvre de Claude Louis-Combet, qui préfacera d'ailleurs la jeune fille en pleine Passion apocryphe, est un écho tout aussi sombre, tout autant marqué par la faille et la rupture. Les mots sont bien pauvres, paradoxalement, pour dire ce qui se joue dans cette oeuvre. La Nuit, la Femme, la déchirure et le cycle, certes, sont présents dans la mémoire des pages, mais bien plus encore s'y trouve et qui sommeille, toute la valeur de cette oeuvre étant dans cet au-delà, dans cet écart, que seule l'adhésion du coeur et des sens peut approcher dans sa pureté d'au-delà. Et ces pages, alors, tout autant qu'une étude, se voudraient aussi témoignage d'une rencontre sans équivalent avec un auteur qui, bien plus qu'un homme de lettres comme l'époque les fait et les défait, est un être remonté de la plus ancienne des nuits, et proposant au lecteur, par la main tendue de sa plume, d'en épouser, de nouveau, les soyeuses et vénéneuses profondeurs.
- Sommaire
-
Cyclicité et Déchirure
Dans l’œuvre de Claude Louis-Combet
Stéphane Lavauzelle
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Première partie : La confusion originelle
Deuxième partie : Étapes de la structuration
Troisième partie : L'élan et sa rançon
Quatrième partie : La déchirure et ses effets
Cinquième partie : Le retour au vide
Conclusion
Index des auteurs
Bibliographie
- Auteur(s)
-
Stéphane LAVAUZELLE
- éléments téléchargeables
- En Ligne