Sciences : concepts et problèmes

Qu’avons-nous de commun avec les plantes ? Cette interrogation ouvre une histoire alternative aux théories du grand partage entre nature et culture pour identifier les affinités entre humains et plantes et ressaisir ce qu’il y a de végétatif en nous.

Cet ouvrage rassemble des études qui explorent la manière dont la pensée se nourrit des ressources corporelles, scripturales et graphiques qu’elle mobilise, en particulier les schèmes et les diagrammes, conçus comme outils de partage des connaissances.

Cet ouvrage présente les résultats d’une enquête à travers des textes médicaux, botaniques et philosophiques de l’Antiquité à la première Modernité pour repérer les analogies végétales investies pour connaître et soigner le corps humain.

Florenski conçoit les mathématiques comme une science de l’être humain. Sa synthèse philosophico-mathématique se fonde essentiellement sur la théorie des ensembles pour non seulement comprendre le monde, mais plus radicalement façonner les phénomènes. Cette démarche l’amène à relire les intuitions mathématiques comme une forme de spiritualité.

En mobilisant des analyses médicales, philosophiques et anthropologiques, cet ouvrage explore des pistes pour rendre compossibles la pluralité des enjeux et des valeurs en situation de fin de vie.

Thèse restée inédite d’Ernest Coumet sur l’histoire des combinaisons au 17^e siècle en France et son lien avec l’histoire de la musique et la recherche d’une langue universelle.

Le risque comme l’expertise sont des sujets d’une rare richesse, comme le confirme la vaste littérature sur ces questions. Lorsqu’ils sont croisés, les difficultés que chacun d’entre eux soulève s’en trouvent renforcées. Le présent ouvrage est le produit des sixièmes conférences Pierre Duhem qui avaient pour thème : risque et expertise. Il rassemble les textes originaux de l’économiste Marc Fleurbaey et du philosophe Sven Ove Hansson, ainsi que les échanges qu’ils ont eus avec les commentateurs Mikaël Cozic, Minh Ha-Duong et Emmanuel Henry. Un essai introductif, d’Alexandre Guay, complète le tout.

Cet ouvrage traite des rapports entre l’infini et les probabilités. Le volume 1 est consacré à l’histoire des probabilités dénombrables de Borel, 1909. Le second volume est une introduction à la Théorie analytique des probabilités de Laplace où l’infini est potentiel.

La transformation du mode de production des connaissances scientifiques va de pair avec une évolution significative des attentes de la société vis-à-vis des sciences, et soulève pour le philosophe de nouvelles questions : qu’est-ce qui est vraiment nouveau dans le régime actuel de production des connaissances ? Quel rôle et quelle responsabilité pour le chercheur face à la demande croissante d’expertise scientifique ?  Quelle attitude avoir face à des avancées technologiques touchant à la nature même de l’Homme ? Le citoyen doit-il être davantage impliqué dans le choix des grandes priorités de la recherche ?

Cet ouvrage offre une sélection variée et accessible de travaux actuels en philosophie des sciences explorant les facettes multiples des relations entre science et société.