Agon

En 1938, C.L.R. James analyse la révolution des esclaves de Saint-Domingue. Il s’oppose aux lectures raciales de l’événement, alors dominantes. Il veut redonner toute leur place aux question de classes.

Ce volume est consacré à l’héritage philosophique d’André Tosel et Robert Damien. Il propose un parcours autour des réflexions collectives qu’ils ont suscitées au sein du laboratoire Logiques de l’agir, dont ils furent les deux premiers directeurs.

Fondée en 1991, cette équipe entreprend d’examiner les fondements possibles d’une philosophie de transformation sociale, à partir de la théorie des pratiques collectives, dans leurs dimensions sociale, économique, politique ou épistémologique. Issues d’un colloque tenu en 2019 à Besançon à la mémoire des deux philosophes, les contributions de ce volume examinent les différents aspects de cette refondation et cherchent à en saisir l’actualité.

Ce livre s'efforce de mettre au jour une lecture souterraine de Hegel dans Marx. Marx et Hegel se transforment, jusqu'à la rencontre de Foucault et de Derrida, la forme politique de la république démocratique apparaissant alors comme fondement du socialisme.

A quelles difficultés se heurte l’exercice du consentement éclairé et de l’autonomie du malade appelé à participer au choix de son traitement ? Ces questions sont étudiées ici par des spécialistes, juristes, médecins, philosophes et psychologues.

Loin de l’image d’une modernité ayant détaché la société de toute référence à la nature, l’ouvrage suggère que les pensées sociales du XIX^e siècle entretiennent d’étroits rapports avec ce concept, et que c’est notamment le cas des courants socialistes.

L’ouvrage étudie la formation de la pensée de Marx à travers l’élaboration de l’un de ses concepts clé au terme d’une appropriation critique du discours des économistes. Il analyse les débats que le concept de force de travail suscite aujourd’hui.

Comment le spiritualisme, philosophie de l’intériorité, a-t-il pu s’ouvrir au social ? C’est ce paradoxe que le présent livre cherche à décrire et à expliquer à partir d’une étude de l’œuvre encore mal connue de J.-M. de Gérando (1772-1842).

Dans la seconde moitié du XIX^e siècle, en différents endroits d’Europe, une nécessité théorique nouvelle se fait jour : soumettre « la foule » à une analyse scientifique. Ce besoin n’est pas dicté, d’emblée, par un projet politique conscient et cohérent de manipulation. Dans la perspective de comprendre l’émergence d’une conception «scientifique » de la foule, les études de ce recueil explorent les diverses représentations que philosophes, historiens et “savants” se sont faites de la foule.

Cet ouvrage interroge de l’intérieur une philosophie pratique universaliste et rationaliste, celle de Kant, pour évaluer son efficacité à résoudre les cas pratiques, en particulier celui du mensonge tel que Benjamin Constant le lui opposa en 1797.